Désaturons nos villes
et nos vies
Discussion autour de l'ouvrage Saturations
Quels sont les risques de saturations des temps, des espaces et des parts de cerveaux disponibles ? Quels impacts sur la santé, les organisations, les territoires et la démocratie ? Quelles formes d’adaptations et de résistances ? Comment habiter ces saturations ? Où sont les fêlés et les fêlures qui laissent passer un peu de lumière ? Peut-on simplement penser politique et espace public sans écart ? Face aux exigences de réduction des risques et de mise en garantie des qualités urbaines, comment penser les marges de manœuvre et d’appropriation ? Quelle place pour la création, le lâcher prise, la rencontre, la non-organisation, les émergences et les joyeux « désordres » ?
Ce sont là quelques-unes des questions abordées dans l'ouvrage et qui entrent en résonance avec l'actualité de la pandémie : "saturation" des hôpitaux, "saturation" de l'attention, "saturation" des imaginaires (...) mais aussi stratégies de "désaturation", étalement des réponses dans l'espace et dans le temps et réalité des vides et des vacances urbaines à l'heure du confinement.
Ce sont là aussi les points d'entrée pour cette discussion entre membres de la communauté scientifique à laquelle les étudiant.e.s ont été associé.e.s dans le cadre
des conférences d'URBANITE